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|Note_en=Page 257 (probably, it was a follow-up to the previous ones). Editorial on the [[Bibax]] capillary-loading penholder, otherwise advertised as [[P.P.R. L. Badois]] made by [[Meteore|La Plume D'Or]], it's also shown the silver nib [[Plume Iridia|Iridia]].
 
|Note_en=Page 257 (probably, it was a follow-up to the previous ones). Editorial on the [[Bibax]] capillary-loading penholder, otherwise advertised as [[P.P.R. L. Badois]] made by [[Meteore|La Plume D'Or]], it's also shown the silver nib [[Plume Iridia|Iridia]].
 
|Testo=PORTE-PLUME DE BUREAU INÉPUISABLE  
 
|Testo=PORTE-PLUME DE BUREAU INÉPUISABLE  
Il est particulièrement intéressant de pouvoir prendre beaucoup d'encre avec une plume ordinaire; on diminue, en effet, le temps perdu dans le mouvement de plongée de la plume dans l'encre; si même l'on pouvait arriver à approvisionner le porte-plume suffisamment, on pourrait supprimer partiellement la présence de l'encrier. Les premières recherches dans ce sens ont porté sur la plume; on a essayé, soit de lui donner des formes rappelant une cuiller, soit d'obtenir par des petits replis de métal, ou l'adjonction de languettes inférieures ou supérieures, l'entrée en jeu des phénomènes de capillarité. Tout le monde sait, en effet, que lorsque deux surfaces, deux plaques de verre par exemple, en contact par l'un de leurs côtés et formant un angle très petit, sont plongées dans l'eau, celle-ci monte entre les plaques de verre et d'autant plus que l'on se rapproche du sommet de l'angle. Il suffira donc, en principe, de mettre au contact de la plume des surfaces rapprochées pour que l'encre monte et soit suffisamment maintenue. Des plumes appliquant ce principe ont été mises sur le marché et sont bien connues. Elles présentent un perfectionne-ment intéressant, car quelques-unes vont jusqu'à décupler la quantité d'encre pouvant être prise par une plume par simple plongée dans l'encre. Malheureusement, faites en acier, elles ne durent pas plus qu'une plume ordinaire, et leur prix relativement élevé en a limité l'usage. Une société française, « La Plume d'Or », présente actuellement, sous le nom de «Bibax », un porte-plume de bureau basé sur le principe que nous avons indiqué plus haut. Le problème a été étudié scienti-fiquement et les résultats obtenus paraissent un peu surprenants au premier abord. Ce porte-plume se compose essentiellement d'un corps en ébonite marbrée, en forme de cigare, et d'une plume montée sur une pièce en ébonite dite « alimentateur ». L'alimentateur, breveté, est la partie essen-tielle du « Bibax ». Il se compose d'un petit cylindre d'ébonite dans lequel sont creusées quatre petites fentes parallèles, qui débou-
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Il est particulièrement intéressant de pouvoir prendre beaucoup d'encre avec une plume ordinaire; on diminue, en effet, le temps perdu dans le mouvement de plongée de la plume dans l'encre; si même l'on pouvait arriver à approvisionner le porte-plume suffisamment, on pourrait supprimer partiellement la présence de l'encrier. Les premières recherches dans ce sens ont porté sur la plume; on a essayé, soit de lui donner des formes rappelant une cuiller, soit d'obtenir par des petits replis de métal, ou l'adjonction de languettes inférieures ou supérieures, l'entrée en jeu des phénomènes de capillarité. Tout le monde sait, en effet, que lorsque deux surfaces, deux plaques de verre par exemple, en contact par l'un de leurs côtés et formant un angle très petit, sont plongées dans l'eau, celle-ci monte entre les plaques de verre et d'autant plus que l'on se rapproche du sommet de l'angle. Il suffira donc, en principe, de mettre au contact de la plume des surfaces rapprochées pour que l'encre monte et soit suffisamment maintenue. Des plumes appliquant ce principe ont été mises sur le marché et sont bien connues. Elles présentent un perfectionne-ment intéressant, car quelques-unes vont jusqu'à décupler la quantité d'encre pouvant être prise par une plume par simple plongée dans l'encre. Malheureusement, faites en acier, elles ne durent pas plus qu'une plume ordinaire, et leur prix relativement élevé en a limité l'usage. Une société française, « La Plume d'Or », présente actuellement, sous le nom de «Bibax », un porte-plume de bureau basé sur le principe que nous avons indiqué plus haut. Le problème a été étudié scienti-fiquement et les résultats obtenus paraissent un peu surprenants au premier abord. Ce porte-plume se compose essentiellement d'un corps en ébonite marbrée, en forme de cigare, et d'une plume montée sur une pièce en ébonite dite « alimentateur ». L'alimentateur, breveté, est la partie essen-tielle du « Bibax ». Il se compose d'un petit cylindre d'ébonite dans lequel sont creusées quatre petites fentes parallèles, qui débouchent respectivement sous la plume et à l'air libre. Lorsque la plume est plongée dans l'encre, celle-ci monte dans les fentes et reste maintenue jusqu'à ce que, la plume courant sur le papier, l'encre soit complè-tement épuisée. Le dispositif est, en effet, établi de telle façon que, de la première ligne à la dernière, l'encre s'écoule régulièrement sans afflux pouvant produire des bavures et sans manque, donnant l'impression d'un porte-plume ordinaire inépuisable. La plume, de fabrication entièrement française, est de conception tout à fait nou-velle; elle est caractérisée par son corps en argent contrôlé et ses pointes rapportées en métaux rares extra-durs. L'argent est très peu sensible aux agents extérieurs; c'est, d'ailleurs, pourquoi il a été choisi pour les monnaies. Les pointes rapportées assurent à la plume une usure très lente du même ordre que pour les plumes en or courantes dont sont munis les stylos. Nous aurons l'occasion de re-venir sur la fabrication des plumes d'or. Ne nous étendons donc pas sur ce sujet. Le «Bibax » s'emploie comme un porte-plume ordinaire. On le plonge dans l'encre, sans précipitation, jusqu'à toucher l'ébonite qui est prévue à cet effet. C'est tout. Le porte-plume est prêt à servir et à écrire de six à huit pages suivant la grosseur du trait de plume. L'expérience prouvant que peu de personnes écrivent huit pages dans leur journée, il en résulte que, trempé le ma-tin en arrivant au bureau, on peut écrire un jour sans repren-dre d'encre. Si l'on a peu écrit, et que le capuchon ait été mis sur la plume, celle-ci sera encore amorcée sans aucune secousse, le lendemain matin. Il n'y a à craindre aucun danger d'encrassement. Nul doute que cette nouveauté ne plaise tout particulièrement aux écoliers, car ce porte-plume ne possède aucune pièce suscep-tible de se détériorer, ni aucun mécanisme pouvant se déranger. Il semble devoir ren-dre des services à tous ceux qui effectuent un travail de bureau ; il satisfera certaine-ment ceux qui, encore assez nombreux, ne se sont pas encore décidés pour le porte-plume à réservoir, dont le but est différent.  
chent respectivement sous la plume et à l'air libre. Lorsque la plume est plongée dans l'encre, celle-ci monte dans les fentes et reste maintenue jusqu'à ce que, la plume courant sur le papier, l'encre soit complè-tement épuisée. Le dispositif est, en effet, établi de telle façon que, de la première ligne à la dernière, l'encre s'écoule régulièrement sans afflux pouvant produire des bavures et sans manque, donnant l'impression d'un porte-plume ordinaire inépuisable. La plume, de fabrication entièrement française, est de conception tout à fait nou-velle; elle est caractérisée par son corps en argent contrôlé et ses pointes rapportées en métaux rares extra-durs. L'argent est très peu sensible aux agents extérieurs; c'est, d'ailleurs, pourquoi il a été choisi pour les monnaies. Les pointes rapportées assurent à la plume une usure très lente du même ordre que pour les plumes en or courantes dont sont munis les stylos. Nous aurons l'occasion de re-venir sur la fabrication des plumes d'or. Ne nous étendons donc pas sur ce sujet. Le «Bibax » s'emploie comme un porte-plume ordinaire. On le plonge dans l'encre, sans précipitation, jusqu'à toucher l'ébonite qui est prévue à cet effet. C'est tout. Le porte-plume est prêt à servir et à écrire de six à huit pages suivant la grosseur du trait de plume. L'expérience prouvant que peu de personnes écrivent huit pages dans leur journée, il en résulte que, trempé le ma-tin en arrivant au bureau, on peut écrire un jour sans repren-dre d'encre. Si l'on a peu écrit, et que le capuchon ait été mis sur la plume, celle-ci sera encore amorcée sans aucune secousse, le lendemain matin. Il n'y a à craindre aucun danger d'encrassement. Nul doute que cette nouveauté ne plaise tout particulièrement aux écoliers, car ce porte-plume ne possède aucune pièce suscep-tible de se détériorer, ni aucun mécanisme pouvant se déranger. Il semble devoir ren-dre des services à tous ceux qui effectuent un travail de bureau ; il satisfera certaine-ment ceux qui, encore assez nombreux, ne se sont pas encore décidés pour le porte-plume à réservoir, dont le but est différent.  
      
PORTE-PLUME «LE BIBAX»
 
PORTE-PLUME «LE BIBAX»
 
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