File:Patent-FR-Poenaru.pdf

Riferimenti esterni

• Source: Archives INPI (http://bases-brevets19e.inpi.fr/)

Informazioni

Brevetto per una penna stilografica, il primo noto al riguardo. Registrato dall'allora studente Petrache Poenaru (col nome francese di Pierre Poyenar). Il brevetto è stato archiviato con il numero 3208, che non è il numero del brevetto, ma solo una numerazione interna dell'amministrazione, in Francia infatti prima del 1844 i brevetti non avevano alcun numero.

Patent for a fountain pen, the first one known. Registered by Petrache Poenaru, student at that time, with the French name of Pierre Poyenar. The number 3208 is not the patent number, but an internal administrative number, in fact before 1844 French patent were not numbered.

Note

Il file è stato ottenuto dalle scansioni gentilmente forniteci dall'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) e fa parte dell'interessantissimo archivio dei brevetti francesi del 19° secolo liberamente consultabile all'indirizzo: http://bases-brevets19e.inpi.fr/ La pubblicazione è stata autorizzata posto che si faccia menzione esplicita della fonte, e si citi il suddetto sito, cosa che ovviamente facciamo più che volentieri.

Patent file has been obtained by images given to us by the INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) that are part of the extremely interesting archive of 19-th century French patents archive, that is freely available at the address: http://bases-brevets19e.inpi.fr/ Publication has been authorized at condition of citing the source and their website, what we are happy to do.

Testo

Description d'une plume sans fin portative ou plume à ecrire perfectionnée qui porte son encrier et qui s'alimente d'encre d'elle même. Par M. Pierre Poyenar demeurant a Paris, Rue de Cournon n. 17.

Explication des figures SL 1ere qui representant cette plume dans son ensemble et dans ses details (les même lettres representant les même objects dans les differentes fig.).

La fig. 1ere represente cette plume renfermée dans son etui et disposée pour etre mise dans la poche comme un crayon. Elle est formée d'un tube "A" prise dans une grosse plume ordinaire de cygne pareille à celle dont on ce sert pour la confection de pinceaux au lavis de plans.

A l'extremitè de ce tuyau de plume est ajuste un petit tube "B" en metal mince dont le bout, qui est taraudé exterieurement, est vissè dans un étui "C", bouché par le haut. L'extremitè inferieure du tuyau "A", est ajusté dans la partie supérieure d'une petit tube de metal mince représenté fig. 2 portant trois diametres differents "D", "E", "F". La partie supérieure "D" recoit comme nous venans de le dire, l'extremité inferieure du tuyau de plume "A", le diametre inferieure "F" recoit à frottement le bout de plume d'oci(?) "G" qui se taille comme une plume ordinaire et qui se rechange à volonté soit par une plume de même nature, soit par une plume metallique. La diametre moyen "E" recoit à frottement un peu dur le bout d'un etui "H", en metal destiné à renfermer le bout de plume "G", lorsqu'on ne veut plus ecrire. Au fond de cet etui est soudeé la base d'une long aguille "I" dont la pointe, lorsqu'on renferme la plume apres avoir ecrit, s'engage dans le bout des plume "G" et delà dans un petit trou de diametre de la pointe de cette aiguille (?) pratique au centre du fond du petit bout de tube "F", pour empecher l'encre de descentre.

Dans cette plume sans fin c'est le tuyau de plume "A" qui sert d'encrier, l'encre y est introduite par le bout de la plume, il suffit pour cela de devisser le petit etui "C".

Les avantages de cette plume sur celles qui existent pour le meme object consistent dans le tuyau "A" qui est en plume au lieu d'etre in en metal ou en verre, l'instrument est, par ce moyen beaucoup plus leger, moins fragile e pour forcer l'encre d'arriver au bec de la plume il n'est pas necessaire de secouer , ce qui est sujet a bien des inconveniens, il suffit simplement de presser le tuyau "A" avec le doigts l'encre refoulée de cette maniere passe en plus grande abondance par le petit trou pratiqué au centre de la base de la petite capacité "E" fig. 2.

Ce moyen remedie aux inconveniens produit par les differents degres de la temperature sur les metaux.